Le nomadisme comme un mode de travail moderne se développe de plus en plus dans les entreprises. D’abord limité aux sociétés de service en informatique, de nombreux autres domaines sont maintenant concernés. Cette organisation du travail amène de nombreux avantages pour l’entreprise, qui fait notamment des économies de locaux et de frais de déplacements, comme pour le salarié, qui peut travailler aussi efficacement, voire mieux que s’il se trouvait sur site, tout en évitant potentiellement de longs trajets depuis son domicile. On peut distinguer deux grands types de nomadisme : intra entreprise, et extra entreprise. Voyons comment s’organise le nomadisme et quelles solutions technologiques peuvent vous aider à le mettre en place.

Comment définir le travail nomade ?

On peut qualifier de travailleur nomade tout salarié qui effectue son travail en dehors de son poste habituel situé dans les locaux de son entreprise. A partir du moment où un salarié n’est pas à son poste habituel, mais continue tout de même son activité, on peut parler de nomadisme.

Cette situation est évidemment rendue possible par les technologies désormais à notre disposition : réseau sans fil, smartphone toujours plus performants, ordinateurs portables puissants, léger et possédant une autonomie suffisante…

 

Nomadisme intra entreprise

Si le salarié n’est pas à son poste habituel pour travailler, il reste néanmoins dans les locaux de l’entreprise. Beaucoup de sociétés mettent en place des espaces de travail comprenant tous les outils nécessaires, mais qui ne sont pas réservés nominativement. Il peut s’agir de salles de réunion ou de vidéoconférence permettant de collaborer avec des personnes extérieures à l’entreprise ou se trouvant sur un site géographiquement distant, ou encore d’open-spaces équipés de « box » de travail en libre-service.

nomadisme

Nomadisme inter entreprise

C’est le cas lorsque le travailleur est amené à continuer son activité en dehors des locaux de l’entreprise. Le salarié peut travailler depuis son domicile, à condition naturellement de pouvoir le faire dans de bonnes conditions (espace de travail ou bureau au calme, téléphone fixe ou mobile, liaison Internet haut débit…), ou bien depuis un espace de co-working. Les espaces de co-working fleurissent dans les villes et permettent aux travailleurs nomades de se regrouper s’ils ne souhaitent pas s’isoler lorsqu’ils ne sont pas dans les locaux de leur employeur.

 

nomadisme

Une pratique en forte progression

Même si la Tunisie et le Maghreb accusent un peu de retard par rapport à leurs voisins européens, le télétravail progresse. Tout d’abord plébiscité par les cadres qui travaillent souvent en dehors de leur entreprise ou qui voyagent, et dont la frontière entre vie privée et vie professionnelle est souvent très fine, le travail nomade se répand dans beaucoup de domaines.

Si les dirigeants étaient peu enclins à proposer le télétravail au début, pensant rencontrer des difficultés de gestion des salariés, et manquant souvent de confiance dans leurs collègues, la tendance semble s’inverser. Accorder plus de confiance et d’autonomie aux salariés fait qu’au final ils sont plus productifs. Ils arrivent mieux à équilibrer leur temps de travail et la vie de famille, et le temps consacré à leur activité est plus efficace.

Plus de confiance, de souplesse et d’autonomie permet d’avoir des salariés à la fois plus flexibles dans leur activité, et plus heureux. Ils s’impliquent généralement plus dans l’entreprise et lui sont plus fidèles.

nomadisme

Les solutions technologiques

Les accès à Internet haut débit Wifi ou les liaisons mobiles 4G, associés à un ordinateur puissant permettent aujourd’hui de travailler dans les mêmes conditions que dans un local professionnel.

Néanmoins, il y a un point à absolument prendre en compte : avec le nomadisme, des données confidentielles sortent de l’entreprise. Il est donc primordial d’offrir au travailleur nomade des conditions de travail sécurisées, de façon à ce que les données qu’il manipule ne risquent pas de tomber entre de mauvaises mains.

La sécurité des données passe donc généralement par le chiffrement du disque dur du poste de travail (ordinateur comme smartphone) et plus largement des données échangées, ainsi que par l’établissement d’une connexion sécurisée (à travers un VPN ou réseau privé virtuel) entre l’ordinateur et le réseau interne de l’entreprise.

Lorsque ces conditions sont réunies, le travailleur nomade peut continuer son activité où qu’il soit, à n’importe quel moment, comme s’il se trouvait à son bureau.

 

A lire dans notre dossier mobilité :