Une forte croissance au niveau mondial
Selon le magazine Forbes, le cloud computing a généré un chiffre d’affaires de 219,6 milliards de dollars en 2016. Et ces revenus devraient considérablement augmenter à l’horizon de 2020.
En regardant plus attentivement les chiffres actuels et les prédictions du cabinet Gartner, l’on s’aperçoit qu’il existe encore des disparités entre les différents services de cloud computing.
Ainsi, le cloud en mode SaaS (Service as a Software) devrait connaître une croissance plus importante que les autres services, générant 99,7 milliards de dollars en 2020 contre 58,9 milliards de dollars générés en 2016. Une autre étude prédictive publiée par le spécialiste des réseaux Cisco démontre qu’en 2018, les solutions SaaS représenteront 60% des solutions cloud utilisées par les entreprises au niveau mondial.
Comment expliquer cet engouement et les chiffres du cloud computing ?
Les chiffres du cloud computing le démontrent : c’est un succès. Et succès peut s’expliquer de différentes manières.
En premier lieu, il convient de souligner que la diversité des services cloud en mode SaaS ne cesse de s’étendre. Les principaux acteurs tels qu’Amazon, Microsoft et Google proposent sans cesse de nouveaux outils destinés à simplifier la vie des professionnels, à favoriser le travail collaboratif et les usages nomades.
D’autre part, de nouvelles technologies favorisées par l’essor du cloud computing vont progressivement faire leur apparition et se démocratiser. C’est par exemple le cas de l’intelligence artificielle et de l’IoT (Internet des objets). Ces technologies nécessitent une importante puissance de calcul, que seule la virtualisation des machines peut offrir en démultipliant la vitesse de traitement.
Enfin, les avancées techniques de l’Internet à très haut débit et le prochain lancement des réseaux 5G vont permettre d’améliorer considérablement l’expérience utilisateur. Les phénomènes de latence seront considérablement amoindris, y compris pour les serveurs distants ne se trouvant pas dans la même zone géographique que celle des utilisateurs.
Des freins qui n’ont plus raison d’être
Le principal frein qui fait encore obstacle à la généralisation du cloud computing s’avère être la préoccupation des dirigeants à l’égard des problématiques de sécurité. Beaucoup craignent les cyberattaques, la fuite de données et le piratage des systèmes.
Or, le recours au cloud privé minimise grandement les risques. En ce qui concerne le cloud public, les différents fournisseurs de service ont mis en œuvre un certain nombre de mesures visant à réduire le nombre de tentatives d’intrusion ou de perte de données : isolation des ressources, cryptographie et réplication des données.
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