La continuité de service qu’offre le cloud computing permet-elle à votre entreprise d’avoir un risque zéro ? Dans le monde actuel, où le Cloud, la mobilité et les réseaux sociaux intensifient le besoin de réactivité, toute interruption de services informatiques peut s’avérer fort coûteuse. Face aux éventuels cas de sinistre, les entreprises veulent protéger à la fois leur chiffre d’affaires et leur notoriété. Elles exigent des installations hautement disponibles et performantes pour leurs données. Dans ce qui constitue une remise en cause majeure des modes de production, des solutions de continuité de service donnant lieu à l’instauration d’une nouvelle démarche et d’une nouvelle organisation du travail sont préconisées, afin d’obtenir un rendement maximal.

 

Le cloud vise le zéro défaut

Le maximum de marge d’erreur, qui devrait idéalement être toléré par les fournisseurs de service Cloud, tourne autour de 5 minutes par année. Ce seuil minimum d’erreur est désigné en tant que « zéro incident » ou « zéro défaut » dans ce milieu professionnel. Le Harvard Research Group a évalué que ce seuil représente un niveau de disponibilité des systèmes à la hauteur de 99,999%.

Or, la réalité actuelle des fournisseurs de Cloud serait toute autre, avec une marge d’erreur correspondant plutôt en moyenne à 7,5 heures de panne par an. Ce qui donnerait un taux de disponibilité de 99,9%.

Des erreurs peuvent survenir dans la mise en place des services informatiques des systèmes d’information… cependant chaque erreur est considérée comme de trop. Les experts ont évalué que de nombreux facteurs seraient à l’origine d’erreurs, tels que :

  • les défaillances de logiciels (50%)
  • les défaillances matérielles non détectées (23%)
  • les erreurs humaines (16%)
  • et d’autres erreurs, comme des failles de sécurité, mauvaise gestion, etc.

En suivant l’adage qui préconise que mieux vaut prévenir que guérir, le principal facteur qui contribuerait à atteindre le zéro défaut consiste en une démarche d’amélioration des équipes opérationnelles, ou autrement dit, accroître le professionnalisme des salariés des data centers.

Avec la mise en œuvre d’une culture d’entreprise résolument axée vers la qualité, les employés parviendront à réduire considérablement d’éventuelles causes d’incidents. Cela passe nécessairement par l’analyse systématique des incidents constatés, afin d’éviter qu’ils se reproduisent…

PRA et PCA : les deux piliers de la continuité de service

Une importance considérable est accordée par les entreprises aux stratégies de restauration et de sauvegarde. Car dès qu’il survient le moindre incident, l’intention est de retourner le plus rapidement possible à un point connu du passé et à une reprise d’activité.

Une stratégie de sauvegarde consiste à rapprocher « l’objectif du point de restauration » (RPO, Recovery Point Objective) avec « l’objectif du délai de restauration » (RTO, Recovery Time Objective). Il est impératif que le laps de temps s’écoulant entre ces deux objectifs soit le plus court possible. Car entre ces deux éléments, l’activité de l’entreprise tombe au point mort : tant et aussi longtemps que le data center n’a pas été remis sur pied, l’entreprise ne parvient plus à tenir ses activités, qui se trouvent bloquées.

Par conséquent, cela explique pourquoi les entreprises ont tendance à être très sensibles aux temps d’indisponibilité ̶ de même qu’aux pertes de revenus qui en découlent.

Afin d’éviter la gestion de crise chaque fois qu’il survient une panne, les entreprises recherchent de plus en plus des solutions efficaces permettant de maintenir la continuité de leurs opérations.

 

Les solutions de continuité de service

 

Les solutions de continuité de service à inclure dans un plan de continuité d’activité amalgament à la fois le Cloud et la virtualisation. Cette stratégie permet d’éviter des dépenses considérables associées au data center miroir, ainsi que celles générées par les ressources inutilisées.

Par exemple, la solution développée par Microsoft, désignée Azure Site Recovery, permet de protéger un environnement par l’automatisation de la réplication des machines virtuelles. Cette option de virtualisation de base de données génère des copies de bases de données dans un laps de temps infiniment court. Celles-ci peuvent être utilisées localement d’une telle sorte que très peu de ressources sont requises.

 

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